Quelques extraits de l'interview pour laquelle nous proposons un lien :
Ce qui est incontestable, c'est que les inégalités que nous dénonçons depuis plusieurs années trouvent aujourd'hui une acuité supplémentaire. Ce serait une faute majeure de ne pas penser l'économie en y intégrant de vrais changements favorables à la transition écologique.
Cette crise met en lumière la dépendance extrêmement forte des entreprises à la puissance publique. Il ne faudra pas l'oublier.
Nous avons tous pris une grosse claque. Nous plongeons dans quelque chose que nous ne connaissons pas. Avec tous les risques que cela suppose pour la démocratie. La classe politique va être déterminante. Elle sera ou non à la hauteur. Cette crise va laisser des traces importantes, psychologiques, sociales et économiques. Si l'on veut en faire une opportunité, nous devons absolument sortir de nos pré-carrés, de nos vérités toute faites.

L'intégralité de l'interview de Laurent Berger publiée dans Ouest-France le 21 avril 2020 est ici en lien (agrandir à 100 % pour la lecture).

Par ailleurs, la CFDT s’engage résolument dans le monde de demain avec comme objectif un nouveau contrat social et environnemental permettant à nos concitoyens quels qu’ils soient, sans distinction, de vivre mieux, dans un monde meilleur. C'est l'objet du pacte du pouvoir de vivre porté par plus de 50 associations, et qui fait l'objet d'un tour de France. Les 66 propositions qu'il contient sont d'actualité et vont sans doute être complétées.
Le dialogue social sera le ciment de cette refondation.