Aux questions restées en suspens sur le périmètre exact dans lequel doivent s'inscrire les rélexions du groupe, les organisations syndicales représentées ne trouvent pas entière satisfaction dans les réponses apportées, selon qu'elles attendaient une ouverture plus ou moins large du mandat donné par la direction.


L'objectif de ce mandat doit rester centré sur la mise en place d'une expérimention selon la définition la plus stricte du télétravail. Par exemple, le travail à distance du service de rattachement, dans des locaux de Météo France ou d'une autre administration n'entre pas dans ce cadre. Cependant, il n'est pas interdit d'en parler. Il est possible et même souhaitable que sans attendre de parvenir un jour futur à l'introduction d'un télétravail réglementé à Météo France, les réflexions menées et suscitées dans les services puissent dès à présent faire voir les possibilités de travail à distance sous un jour nouveau et moins diabolique, lever des blocages dans l'administration, mais pas seulement, puisque que cela irait dans le sens des intérêts des personnels mis en difficulté par les réorganisations, en cela la CFDT-Météo n'a pas changé son discours.

En première partie sont exposés les résultats d'une enquête sur les pratiques dans l'établissement pouvant s'apparenter à du télétravail.Dans la plupart des cas, il s'agit à travers différents moyens informatiques et de télécommunications mobiles nécessitant ou non des logiciels et des autorisations spécifiques, de rester relié à son environnement professionnel, voire de télécharger des fichiers disponibles sur le réseau Météo France.L'évolution des technologies a permis le développement de ces pratiques. Néanmoins qu'il s'agisse d'agents en déplacement ou du besoin de poursuivre son activité quotidienne en dehors des horaires légaux, ces pratiques ne résultent pas d'une organisation spécialement mise en place pour que les tâches accomplies soient exercées en dehors des locaux professionnels, c'est à dire d'un dispositif de télétravail à proprement parler.
Ce sondage posait également la question de l'état des réflexions sur l'application du télétravail. Elles sont bien sûr très peu avancées, mais cette question avait l'intérêt d'amener les chefs de service à s'exprimer sur les perspectives, c'est à dire la possibilité d'envisager, sur des fonctions particulières, la réalisation de tâches en télétravail régulier. Les positions des différentes directions qui se sont prononcées sur ce point sont instructives, l'impression que nous en retirons étant qu'elles se montrent d'une manière générale plutôt réservées... or, les rapports sur le sujet identifient tous l'adhésion de l'encadrement, et de manière active pour s'adapter à cette nouvelle forme de management, comme une des conditions de la réussite de l'introduction du télétravail.

Un premier travail sur l'éligibilité des postes a été discuté
. Il s'appuie sur la cartographie des emplois à Météo France (Famille d'emplois, Métiers, Fonctions). Il distingue 4 niveaux de l'inégibilité absolue à l'éligibilité au télétravail régulier majoritaire (jusqu'à 3 jours par semaine), en passant par occasionnel et limité. Cette première approche demande à être affinée, en examinant les possibilités au niveau des postes eux-mêmes et des tâches qui y sont exercées, pour ceux qui paraissent effectivement éligibles. La prochaine réunion y sera en partie consacrée.

Vos représentants CFDT Jean-Luc Varron et Vincent Daval